C’est la base de tous les efforts visant l’inclusion. Elle permet d’obtenir les documents administratifs indispensables à l’exercice de la citoyenneté.
De l’extrait de naissance à la carte d’électeur en passant par la carte d’identité nationale et le passeport, les efforts déployés aussi bien dans le cadre de la déconcentration que de la décentralisation doivent être sus et partagés.
Avec le recensement général et le démarrage du processus électoral, il y aura de la matière pour présenter les grands moyens déployés par le Gouvernement de Transition afin de prendre en compte l’avis de chacun et de Tous.
Selon l’UNICEF, malgré les progrès en matière d'éducation, avec un taux brut de scolarisation de 90,8 % en 2018, l'on estime que 1,5 million d'enfants et d'adolescents guinéens âgés de 6 à 16 ans ne sont toujours pas scolarisés.
Le taux d'achèvement des écoles primaires nationales est faible, 54,1 %. Au-delà des chiffres, l'inclusion scolaire est à la fois une philosophie et un ensemble de pratiques pédagogiques permettant à chaque élève de se sentir valorisé, confiant et en sécurité de sorte qu'il puisse réaliser son plein potentiel.
C’est une notion quantitative (nombre d’école par localité, taux de scolarisation...) et qualitative (pédagogie, accessibilité des fournitures). L’ambition est que tous les enfants puissent aller à l’école et y réussir.
Elle concerne les secteurs économiques, sociaux, culturels et politiques de la société et caractérise la possibilité de participation et de contribution à la marche de la société par tous les citoyens malgré leur localisation, leurs revenus, leur origine, leur niveau d’éducation ou encore leur état de santé ou condition physique.
Elle se matérialise par l’accompagnement et le soutien aux plus modestes et l’aide à l’autonomisation pour ce qui ont une compétence ou un projet à faire valoir.
C’est permettre à toute personne l’accès aux services financiers de base qui sont nécessaires au quotidien : un compte bancaire, des moyens de paiement adaptés, un accès au crédit pour réaliser des petits projets d’insertion…
C’est aussi protéger et informer les personnes qui se trouvent en situation de fragilité, grâce à des mesures adaptées : plafonnement des frais d’incident, offre spécifique clientèle fragile, traitement du surendettement, gestion des fichiers d’incidents, l’éducation financière.
C’est un processus visant à rendre le numérique accessible à tous et à leur transmettre les compétences numériques qui pourraient être un levier d’inclusion sociale et économique.
L’usage du digital s’avère indispensable à l’heure actuelle dans la quasi-totalité des situations professionnelles ou privées de notre quotidien : l’inclusion numérique concerne donc un très large public et non plus seulement les plus âgés ou ceux en situation de handicap.
Elle comprend la mise en place d'un ensemble de politiques et stratégies menant à l’atteinte d'une société de l'information « inclusive », profitant à tous sans exclusion.